Abstract
La fièvre West Nile est une maladie virale transmise à l'Homme et au cheval par les moustiques. Les hôtes réservoirs sont des oiseaux sauvages, essentiellement des passereaux. En Europe, l'incidence des cas neurologiques humains et équins a brutalement augmenté dans les années 2000, en particulier à partir de 2010. L'étude présentée ici montre qu'une température excessive en juillet, une anomalie positive de l'indice d'eau à différence normalisée modifié en juin, la présence de zones humides, de couloirs migratoires aviaires, l'occurrence d'une épidémie l'année précédente et la densité de population humaine sont des facteurs de risque d'occurrence de la maladie. Une large part de la variabilité de l'intensité de transmission du virus West Nile en Europe dépend donc des conditions environnementales. Néanmoins, d'autres facteurs entrent en jeu, tels que la densité des oiseaux ou les préférences trophiques des moustiques vecteurs présents. Ces facteurs devront être pris en compte dans l'avenir pour améliorer les performances des modèles prédictifs et ainsi permettre la mise en place d'une surveillance ciblée dans le temps et l'espace, ou de mesures de prévention appropriées.
Translated title of the contribution | West Nile fever in the Mediterranean Basin |
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Original language | French |
Pages (from-to) | 66-68 |
Number of pages | 3 |
Journal | Bulletin Epidémiologique |
State | Published - 2015 |
Bibliographical note
M1 - 66Keywords
- Flavivirus
- Fièvre
- Transmission des maladies
- Facteur du milieu
- Température
- Zone humide
- Migration animale
- Densité de population
- Épidémiologie
- Télédétection
- Gestion du risque
- Cartographie
- Oiseau
- Hôte
- Genre humain
- Equidae
- Modèle mathématique
- Modèle de simulation
- technique de prévision
- Région méditerranéenne
- Europe du Sud
- Europe
- Fièvre du Nil occidental